Aux portes du désert, Rissani

30 mai 2017

Maroc, notes de voyage.

Depuis Tinghir, nous avons traversé l’anti-atlas par Alnif et nous sommes partis en direction de Merzouga et le désert. Ça y est Alexis pense que nous sommes enfin arrivés au Maroc ! Je me suis demandée à plusieurs reprises si tout ceci était bien réel. Si nous étions bien là, au milieu de rien ou presque avec notre van ou bien si nous faisions partis d’un décor de film.

Nous nous sommes arrêtés pique niquer à une cinquantaine de kilomètres de Rissani au milieu de rien et pourtant en l’espace de cinq minutes, nous avons vu débarquer deux jeunes berbères et leur troupeau de chèvres, puis de jeunes adolescents venant jouer au foot non loin de nous. Nous avons échangé quelques mots, des sourires et donné un peu de nourriture puis nous avons repris notre route.

J’ai trouvé que plus nous nous rapprochions de Merzouga et plus les habitants semblait « européens » dans leurs vêtements, accessoires, montres ou baskets.
Nous nous sommes stoppés au camping de la « kasbah haven la chance ». C’est bien simple… Il y a nous et un seul 4×4 sur le terrain. Je pense qu’en saison c’est inondé de camping car mais là, c’est désert (ahah pardon). D’ailleurs c’est quoi la saison, je n’ai toujours pas compris ?!

Bref.

Nous sommes partis à pied observer l’Erg chebbi de près mais le vent souffle toujours très fort depuis hier et ne semble pas vouloir se calmer. Ce qui ne semble pas plaire à Maxime qui a très mal aux yeux et le visage fouetté par le sable. Demain matin nous partons pour une petite excursion à dos de dromadaire. Je croise les doigts pour que le vent se soit calmé.

Les dunes au loin… nous arrivons

Je me souviens parfaitement de cette journée ou tout du moins de notre escale improbable au milieu de la rocaille. La rencontre avec ces jeunes bergères surgies de nulle part était aussi incongrue que fascinante. Dans le prochain article je vous parle des dunes de l’Erg Chebbi à Merzouga. Restez dans le coin.

TAGS :
VOIR ET POSTER UN COMMENTAIRE +