Avec notre van, nos deux enfants (3 ans et 7 mois) et notre chien nous savions d’emblée que nous ne pourrions pas faire la tournée des grandes villes de l’Andalousie (Séville, Cadix, Málaga, Cordoba etc…) et même si j’apprécie manger du bitume de temps à autre, nous avions décider de privilégier les parc naturels et les paysages. Mais quand même, il était inconcevable de partir en Andalousie sans même visiter au moins un lieu chargé d’histoire. Grenada était une bonne alternative, culturellement et géographiquement.
En repartant du village de Lanjarón, nous étions partagé sur la destination à suivre, la mer nous manquait terriblement mais je savais que si nous partions directement vers le sud nous ne remonterions pas de sitôt et surtout nous allions faire beaucoup de kilomètres inutiles. Nous avons mis de côté nos envies d’iode pour quelques heures et nous sommes remontés à nouveau sur nos pas et nous sommes arrivés à Grenada et au palais de l’Alhambra vers l’heure du déjeuné.
Nous cherchons une place bien ombragée en vu de laisser, une ou deux heures, Jango dans le van le temps de notre visite. Mais il fait une chaleur de dingue et nous sommes inquiets de le laisser se dessécher. Nous le prenons avec nous dans l’espoir de trouver une terrasse où manger qui accepte les chiens.
Des cars entiers de touristes font des va-et-vient, il y a beaucoup de monde, toutes les terrasses ne sont pas remplies mais aucune ne nous accepte. Aurélien le ramène au van avec une énorme gamelle d’eau pendant que je m’installe avec les enfants. Nous avons déjà perdu beaucoup de temps et à la fin du repas je pars chercher les entrées du site pendant qu’Aurélien retourne voir si tout va bien dans le van. Jango est à priori posé contre la glacière, le van est bien ombragé et le parking en hauteur, il y a de l’air. Finalement, Jango aura probablement eu bien moins chaud que nous !
Avec tout ça, il est déjà 15h et il est trop tard pour pouvoir visiter l’Ahlambra dans sa totalité et nous prenons des billets pour les jardins et le Generalife y Alcazaba. Il nous manque donc les accès pour les Palais de Nasrides (celui que je voulais vraiment voir en définitive).
Arrivés à l’entrée de l’Alcazaba, on nous redemande nos tickets. Sauf que personne ne nous a édité de ticket pour les enfants à l’entrée. La personne insiste (des billets gratuit donc) et je suis obligée de partir à l’entrée du Palais de Nasrides pour me les procurer. Nous perdons encore un temps fou, il fait toujours aussi chaud, et ça commence à être long pour les petits. On fini par pouvoir rentrer dans le bâtiment. Ca ne me passionne pas franchement. Ce n’est pas ce que je voulais voir. Je râle.
Je prends quand même quelques photos de la vue de Grenada.
Il doit faire pas loin de 36° à l’ombre et c’est incroyable de voir la neige au loin.
On se dit qu’avec tout ça, nous avons bien mérité un bon cornet de glace. Les cartes bleues ne son pas acceptées et nous n’avons toujours pas retirer de liquide. Voilà, voilà… Les petits en ont marre, nous on s’inquiète de Jango et Aurélien décide de repartir au van faire le goûter et moi je reste quand même visiter les Jardins. Quand même ! Il y a un monde fou, je fais le tour des Jardins, je fais quelques autres photos sans avoir la patience d’attendre qu’il n’y ai plus de touristes en arrière plan (ce qui est impossible en fait) et je rentre tranquillement à mon tour au van.
Cette après-midi confirme que pour le moment, les villes ne sont pas adaptées à notre situation. Nous aurions eu que les petits, ça aurait plus gérable mais la chaleur combinée au chien que nous ne pouvons pas laisser se dessécher est très contraignante. C’est comme cela, nous le savions.
Nous reprenons nos esprits, on se réhydrate et cap vers Cabo de Gata.
A suivre : Cabo de Gata // Précédemment : Visite du village de Lanjarón