Il nous aura fallu un plan A – B – C et D pour arriver à faire quelque chose de cette journée placée sous le signe de l’arrivée d’un cyclone, d’une chaleur incroyable et de la pluie!
11 AOÛT 2012
Je propose de partir tôt pour la randonnée de la chute du Galion afin d’éviter la chaleur et marcher dans de bonnes conditions. Nous préparons les sacs à dos mais entre temps, Jean-Claude – le responsable du gite – nous a annoncé une alerte cyclonique pour le début de l’après-midi. Comme il est encore tôt, nous décidons quand même de partir.
Nous arrivons au pied du volcan de la Soufrière, surnommée également « la vieille dame » non loin du point de départ de notre randonnée. En effet pour se rendre à la chute du Galion, il faut prévoir environ une bonne heure de marche au départ des « Bains Jaunes ». Et là quelle surprise, il pleut ! Beaucoup !! Trop !!! Il n’est pas absolument pas prudent de s’aventurer sur des chemins escarpés par ce temps et au vu de notre piètre équipement nous rebroussons chemin.
Je propose la randonnée au bas de Trois-rivières aperçue hier en visitant le parc archéologique des roches gravées. Seulement, en arrivant à Trois-rivières, même constat : il pleut.
Nous décidons alors de partir vers le nord de Basse-Terre pour une activité abritée et choisissons le musée du Rhum à Sainte-Rose.
En chemin les paysages ont changés, nous laissons la forêt tropicale ainsi que les champs de bananes derrière nous et nous découvrons les champs de canne à sucre. Le nord de Basse-Terre semble beaucoup plus industrialisé.
En route, nous croisons également les coureurs cyclistes du tour de Guadeloupe. Nous sommes presque les premiers arrivés au musée du rhum et nous craignons comme à la Bonifièrie que ce ne soit pas encore ouvert.
Mais si.
Il fait une chaleur incroyable ajouté d’une humidité très forte.
Les photos dans le musée du rhum sont interdites.
Mais en gros, il y a des panneaux explicatifs sur la fabrication du rhum, un film explicatif et une dégustation de rhum. Il y a également une grosse collection d’insectes sous verre et des maquettes en bois de bateau. Tout cela n’était sans compter les hordes de moustiques dévoreurs de jambes et de bras ou toute forme de chair sans défense.
Le musée du rhum
Trois siècle d’histoire. Découverte des secrets de la fabrication du rhum grâce aux panneaux, documents et outils. On peut y découvrir l’origine et la culture de la canne à sucre (plantations sur le site). Récolte manuelle et mécanisée : coupe chargement et transport. Les différentes étapes de fabrication : broyage, fermentation, distillation. En savoir plus.
On arrive à notre plan D – A : Galion, B : Trois rivières, C : Musée du rhum – Plan D : Visite du port de Sainte Rose
De nombreux pécheurs et pélicans sont au rendez-vous.
Nous avons également marché dans le village au pic du soleil et ma super idée qui était de se préserver des fortes chaleurs est plutôt tombée à l’eau. Un passage obligé du…
… rond point !
C’est pour ce genre de détail improbable que j’adore les Antilles !
Et nous repartons pic-niquer au bord de la plage de Chouny.
Il fait très chaud, ça joue du Zouk et il y a beaucoup de détritus. Pourquoi les gens sont-ils aussi sales ? Et si peu précautionneux de leur environnement ? Quel dommage de gâcher un si beau patrimoine. Et pourquoi il n’y a tout simplement pas de poubelles publiques ?
Oui, je sais, ça en fait des questions.
Alexis est épuisé. Il n’a pas dormi depuis notre arrivé au musée et nous décidons de rentrer au gîte. Nous rencontrons à nouveau la pluie sur la route du retour.
En arrivant, à la tombée de la nuit, nous découvrons à nouveau la vue sur les Saintes mais cette fois-ci nous apercevons une sorte de mirage. Est-ce les nuages ? Et bien non, c’est l’île de la Dominique que nous voyons encore plus au loin. Décidément, cette vue nous a réservé son lot de surprise !
Demain nous quittons le gîte.
J10 Le parc achéologique des roches gravées
A suivre : Arrivée au Helleux