Parc archéologique des roches gravées

10 février 2015

Une sortie culture et reposante afin d’en apprendre un peu plus sur la végétation mais surtout sur l’histoire de l’île et de ses habitants. Concernant les roches gravées, nous avons vu les gravures mais je pensais que nous les verrions mieux que cela. D’ailleurs ça ne donne vraiment rien en photo – désolée -. En effet à certains endroits, elles étaient à peine visible. En fait la luminosité de l’après-midi donne une illusion d’optique et « écrase » les gravures.

10 AOÛT 2012

Le journée commence par un arc-en-ciel sur les Saintes

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C’est seulement vers 13h que nous partons au parc archéologique des roches gravées de Trois-Rivières. La visite est gratuite et guidée. Il y a eu en 2004 – 2005 des tremblements de terre et le site a été fermé durant 2 ans. Des glissements de terrains sont possibles à certains endroits.

Le parc archéologique des roches gravées

Le parc archéologique des roches gravées date de 1970. Il a été crée par la société d’histoire de la Guadeloupe qui a procédé, entre 1972 et 1973, aux différentes acquisitions de terrains nécéssaire à son implantation. En 1974, les Roches Gravées sont classées monuments historiques et leur protection définitivement acquise. Depuis 1981, le parc est propriété du Département de la Guadeloupe.

D’une superficie d’environ 1 hectare, le parc s’étends sur la commune de trois rivière, face à l’archipel des saintes et plus loin la Dominique. On y découvre au milieu d’un chaos de roches volcaniques et d’une végétation luxuriante, les étranges témoignages laissés sur la pierre par les Indiens Arawak, occupants de l’île avant les Caraïbes.

Les pétroglyphes de Trois-rivières. La Guadeloupe est l’île des Antilles qui présente la plus forte concentration en pétroglyphes. On date ceux de Trois-Rivières, d’après un tesson de poterie trouvé près d’une roche, de 300 ou 400 ap. J.C.

Le parc est aussi un superbe jardin qui présente les différentes espèces de plantes courantes en caraïbes. Certaines d’entre elles assuraient la base de l’économie des Amérindiens, comme le calebassier le ricin, le roucou, le manioc et le vétiver. D’autres ont été importées par les européens, aux XVII et XVIII ieme siècles et sont devenues cultures de productions : le café, le cacao, la canne à sucre.

Pour en savoir plus

Durant plus de 2000 ans, des peuplades amérindiennes sont venues d’Amérique du Sud, par vagues successives pour coloniser les Petites-Antilles. Il y a 1700 ans, les indiens Arawaks arrivent en Guadeloupe. C’est un peuple pacifique qui vit de la pêche, de la chasse, de l’agriculture, qui cultive le manioc, fait des poteries et grave des roches… Trois siècles après, arrivent les indiens Caraïbes. Les Indiens Caraïbes chassent et exterminent les Arawaks, qui laisseront des traces de leur présence en Guadeloupe, les fameuses roches gravées.

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Nous avons pu observer les roches gravées, différents arbres – cacaoyé, arbres à pain, figuier, fleurs de frangipaniers –  et en appendre un peu plus sur l’histoire de l’île et de ses habitants.

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Demain, ce sera notre dernière journée complète à Basse-Terre. Qu’allons nous faire avant de partir pour le gîte de Typaoune et Grande-Terre dimanche ?

J09 Le saut à l’eau de Matouba et plage Banaier

A suivre : Musée du rhum et Sainte Rose

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Sur la troisième, je vois une grosse tête de pieuvre… Faut que j’arrête les substances illicites? 😀
Excellente cette chenille et j’adore les fleurs de frangipanier !