Nous roulons vers le sud en direction de Rosas, nous ne savons toujours pas où nous arrêter, la route est sinueuse et jonchée de falaises. Plus nous avançons et plus inexorablement, Rosas se dessine en contre bas mais nous savons qu’il est inutile d’atteindre la ville et faisons le choix de tourner un peu au hasard sur une route qui semble longer la côte. Nous trouvons un premier spot, dans les hauteurs, la vue est splendide mais il y a un vent à décorner des bœufs. Nous finissons par reprendre le route jusqu’à croiser un chemin de terre, nous avançons encore et puis encore un peu jusqu’à tomber sur une petite plage déserte.
Nous sommes mi-avril, la saison fait qu’il n’y a pas encore de touriste et le temps n’est pas franchement avec nous. Il n’y a personne. Après un petit temps d’hésitation nous décidons de van camper. Nous sommes à la Playa Pelossa.
Le réveil est doux, nous profitons du calme et du levé de soleil. Les enfants profitent de la plage déserte.
Il y a un chemin de randonnée qui longe la côte. Nous décidons de l’emprunter. Je place Maxime dans le Manduca dans mon dos et Alexis nous suit à pied, nous escaladons les premières pierres.
Le chemin est vraiment très – TROP – près du bord de la falaise. C’est abrupte et très haut, probablement 5 ou 6 mètres. Nous avançons encore un peu mais très vite, un peu stressés que quelqu’un dérape, nous décidons de rebrousser chemin. Dans notre configuration, ce n’était clairement pas prudent, voir inconscient de continuer mais si vous n’avez pas de jeunes enfants à surveiller, je ne peux que vous conseiller cette randonnée qui semblait offrir de splendides paysages.
Sur ces photos, on ne se rend pas compte de la hauteur, j’aurai du les prendre au format portrait qu’on puisse se rendre compte que sous les pattes de Jango il y avait au moins 3 ou 4 mètres de vide en plus.

Nous reprenons la route et quittons notre petit havre de paix pour aller visiter Besalú, une cité médivale, dans les terres.
Au loin, la plage où nous étions vu de haut