Merzouga et les dunes de l’erg Chebbi

31 mai 2017

Maroc, notes de voyage.

Finalement je n’ai jamais repris le court de ma nuit et j’ai attendu patiemment le levé du soleil sur l’Erg Chebbi. Le vent soufflait toujours mais moins que la veille au soir et nous sommes partis en début de matinée faire une excursion à dos de dromadaire qui a énormément plu aux enfants. Nous aurions été que tous les deux, on se serait aussi fait une session buggy. .. Mais à moins d’enfermer les enfants dans le van, je vois pas !

J’avais déjà « vécu » le désert en Tunisie, probablement la plus belle expérience de voyage que j’ai pu vivre jusqu’ici. J’avais ressenti une sensation hors du commun qui m’avais transpercée dans l’infiniment grand, je m’étais sentie si petite. Perdue et sereine. Il parait que le désert se vit, qu’il ne se raconte pas. C’est sûrement vrai.

Autant dire que j’en attendais beaucoup ! Je ne pouvais pas venir au Maroc sans aller et amener ma famille voir les dunes. J’aurai préféré faire l’Erg Chegaga à M’hamid mais cela rajoutait trop de route et de temps à notre itinéraire. Je me suis donc rabattue sur Merzouga, l’âme en peine.

Alors, Merzouga ? qu’est-ce que j’en ai pensé ?

Sur la route qui nous amène de Rissani à Merzouga, l’ambiance environnante avait clairement changée. Plus bling-bling. Nous sommes aux portes du désert mais l’on ressent la consommation, les montres scintillent autour des poignets, les Nikes rutilent aux pieds… Alors pas tous, ni tout le monde bien sûr mais c’est quelque chose que je n’avais pas ressenti avant et qui peut être un peu déroutant pensant arriver au fin fond du bout du monde.

Nous arrivons au croisement qui amène vers les hôtels. Un énorme panneau avec toutes les Kasbah recensées avec un numéro, nous nous arrêtons… Nous étions hésitant, prendre une chambre ou bien dormir dans le van ?

C’est alors qu’Hassan vient à nous en nous demandant ce que l’on cherche. Il ne s’agit plus vraiment de discussion autour du « Bienvenue au Maroc » et on bafouille quelques mots avec notre guide du routard de 2008 à la main qu’il repère à trois mille. Il nous mythone, on ne sait pas vraiment pourquoi, sur le fait que la Kasbah Mohayut est complète (c’est un peu la Kasbah conseillée par le routard, probablement une astuce du coin pour rabattre les clients) et qu’il travaille conjointement avec eux à la « Haven Auberge la Chance » qui, elle, a une aire de camping. Il nous ment mais il marque un point.

Il ne fait pas très chaud, c’était l’une de nos principales inquiétudes en venant au désert en van, nous sommes bon public et nous décidons de nous arrêter à la « Haven Auberge de la Chance » en mode camping. C’est désert, c’est le cas de le dire, il y a notre van et un seul 4×4 sur tout le camping.

Alexis est heureux, il est enfin arrivé au Maroc !

Il ne fait pas très chaud mais il y a un vent de folie et si Alexis est super heureux, ce n’est pas vraiment le cas de Maxime qui se prend des bourrasques de sable à la hauteur de ses yeux.

Il est trop tard, il y a trop de vent, il vient de s’endormir, nous ferons une balade à dos de dromadaire le lendemain.

Nous avions réservé le repas du soir. La Kasbah est totalement vide, nous sommes les seuls à manger et nous sommes accueillis par un match de foot passant à la télé.. En immersion totale. Bref. Vous me rétorquerez peut-être que nous aurions du partir en bivouac pour la nuit mais nous ne l’avons pas senti avec les enfants

De façon générale, l’Erg Chebbi m’a fait penser à une station balnéaire ou plutôt de ski. Un lieu où est aggloméré des logements où tout est organisé autour du tourisme de masse avec comme seul attrait, ici, les dunes.

En aparté, on en parle des dunes infestées de déchets plastique ? Mais restons sur une note positive et allons profiter du levé du soleil.

Les dunes au petit matin

La balade en dromadaire

Nous avions réservé la veille au soir notre balade en dromadaire prévue sur les coups de 9h du matin. Aux premières lueurs du soleil, le vent s’était bien calmé mais plus le soleil se lève dans le ciel et plus les grains de sable volent à nouveau dans toutes les directions. Hassan revient nous voir, nous sommes quasi prêt et décidons de partir un peu avant l’heure du rendez-vous pour profiter au maximum sans être gêné par le vent. Les enfants ont tout bonnement adoré cette activité et même quelques semaines plus tard ils sont capable de raconter cette aventure.

Avec Aurélien, nous regardons les buggys au loin d’un air envieux. Nous n’aurions pas eu les enfants, nous serions probablement resté un peu plus dans les dunes se marrer à quelques activités mécaniques.

 

Informations pratique : Camping « Haven Auberge La chance »

  • Accueil de la réception peu agréable
  • Sanitaire propre
  • Pas d’info sur les douches, je ne me suis pas douchée
  • Piscine non chauffée, l’eau est plutôt froide en cette saison (fin avril)
  • Tarif : 280 dirhams la nuit pour quatre et le van repas du soir inclus
  • Balade en dromadaire : 400 dirhams pour quatre avec deux dromadaires

Le parking et aire de camping car totalement vide

Nous reprenons la route vers les gorges du Ziz.

وداعا الصحراء – au revoir désert

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bonjour la petite famille ravie de vous découvrir ! serons a Merzouga cette après-midi, vos photos sont superbes ! pour nous l’aventure se fait en bus, plus grand mais moins passe-partout ! à bientôt !