Chienne de vie

23 mars 2017

Mercredi.

La nuit venue, je suis remontée dans mon van retrouver les miens. J’ai tourné à gauche, puis à droite et encore à droite ou peut-être à gauche, je ne sais plus.

La pluie commençait à battre sur le pare-brise, au premier feu rouge, j’ai cherché du regard quelque chose qui retienne mon attention. Ce néon bleu. Crêpes à emporter. Ok. Il ne m’en fallait pas plus pour essayer de ne pas penser.

Car depuis quelques jours, dans mon esprit résonne une mélodie lancinante que j’avais certainement mis de côté pour me protéger et que j’aimerai ne plus jamais à avoir à écouter. Pourtant je la connais par cœur. Tumeur.

Vous savez, cette chanson au refrain emprunt de dédain qui vous regarde toujours d’un peu plus haut.

Je l’emmerde cette chanson, cette chanson et ses refrains aux allures de récidives qui se répètent comme un vieux disque rayé. Mon père en a déjà payé les frais.

Je vous rassure, je vais bien, ma sœur, elle, un peu moins. Dans tous ses paradoxes, c’est une battante et je suis une éternelle optimiste. Tout ira bien. Tant qu’il y a des projets, il y a de la vie.

Avancer.

Rêver.

Projeter.

Vivre.

Prenez soin de vous.

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Rien à dire, les mots me manquent…
On vous embrasse tous
il y a rien à dire… Juste être là 🙂 Des bisous à vous aussi <3
Dans des situations pareilles les mots sont si petits… Courage, il en faut, toujours un peu plus, pour affronter les sales épreuves de la vie. Il parait qu’il y a toujours des grands bonheurs pour compenser…
Bises