Urbex improvisé au lac de Sames

11 janvier 2017

Nous sommes le 25 décembre et nous sommes arrivés chez ma grand-mère la veille soir pour passer Noël en famille. Cette année, nous sommes en petit comité. Mon grand-père nous a quitté l’an passé, mon oncle, le frère de ma mère et ma tante, la fille de sa mère sont restés à Paris pour passer le réveillon avec mon cousin, leurs fils qui ne pouvait pas se déplacer. Enfin si, lui pouvait mais sa femme, mère de son fils et future mère de son futur enfant ne pouvait pas. Ma cousine, sa sœur, fille du frère de ma mère était dans la famille de son mari, lui-même fils de son père et mon frère, communément appelé le roi, travaillait encore jusqu’au lendemain soir.

Bref, nous sommes nous, moi, fille de ma mère et petite-fille de ma grand-mère, mon mari qui adore les saucisses, mes enfants qui préfèrent le pâté au fois-gras et le chien qui est toujours le plus sage. Puis, il y a ma sœur, elle-même fille de sa mère et sœur du roi, ses filles, mes nièces, leur père, soit mon beau-frère et son mari. Bien entendu, je termine par les aînées, les sacro-saintes, ma mère et ma grand-mère adorée. Voilà pour les présentations.

Comme chaque année, je laisse passer une partie des entrées, huîtres, saumon fumé puis les plats se suivent. Je ne tiens pas spécialement à faire croire au père noël à mes enfants, celui-ci s’est tout de même invité grâce à la propagande des masses et de l’école. Ma nièce, aidée par les secrets et mensonges mensongers de sa mère, ma sœur, y croit encore dur comme fer ! et c’est dans l’excitation la plus palpable qu’elle essaie de trouver le sommeil, en vain alors que tout le monde est déjà couché.

Au petit matin, les enfants ouvrent leurs cadeaux. Telle une âme d’enfant, j’avais aussi laissé ma chaussure au pied du sapin au milieu des 25, 29, 33, 37 et 42 mais la mienne est restée désespérément vide, je dois dire que le père noël est quand même un sacret mufle mais je suis – presque – adulte alors j’ai compris à coup de chaudes larmes que mon cadeau était ailleurs, déjà entre mes mains, pour plus tard, sous un autre sapin. Nous avons encore festoyé le midi et puis… et puis…. il était vivement temps de prendre l’air. Alors avec Aurélien, nous nous sommes enfuis éclipsés.

Nous avons hésité à pousser la route jusqu’à la plage. En fait, nous rêvions juste d’une sieste au calme dans le van. Alors, nous sommes partis dans les alentours, nous avons traqués les biches dans les champs, en photo bien entendu, sans aucun succès, nous avons bien rigolé et puis de virages en virages, nous avons atterri au lac de Sames que je ne connaissais pas du tout. Le lac de Sames est en fait une base nautique, l’ambiance était assez drôle et le centre semblait comme abandonné en cette saison hivernale. Je me suis improvisée photographe Urbex le temps de la digestion.

Et vous, vous avez bien digéré des fêtes de Noël ?? En même temps, nous sommes juste le 11 janvier. Il serait temps °-°

(Pourtant la choucroute n’était pas au menu)

(choucroute, rien à voir avec la choucroute)

(blague qui fait chou blanc)

(je suis las, je vais me coucher)

(bonne nuit)

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